Interview des femmes de la practice Design de Lille !

Trois parcours différents et une finalité : la même passion métier design chez Ippon Technologies !

1.Vers quelles études vous êtes-vous orientées après le Bac ? 

Annabelle : J’ai fait une licence de chef de projet multimédia à Paris en alternance, puis un master en management, marketing et communication

Noémi : J’ai commencé par du Design Produit à Nantes Atlantique et j’ai continué à Valenciennes, à l’ISD en master de design produit et services.

Marion : Pour ma part, j’ai entrepris une Licence Culture et Média à la fac de Lille. J’ai poursuivi en prenant une passerelle à partir de ma 3ème année dans une école en alternance en Communication et Design graphique. Nous avons fait notre Master dans la même école avec Annabelle mais pas dans la même section. C’est grâce à Annabelle que je suis arrivée chez Ippon.

2. Pourquoi et comment avez-vous fait ce choix d’études ? 

Annabelle : Tu vas rire, au collège je faisais des montages (d’artistes dont je tairais le nom) que je mettais sur des blogs. Quand j’ai appris que la manipulation visuelle était un métier, je me suis lancée ! J’ai également eu envie de savoir faire un site internet notamment sur la partie code, les deux étaient liés, c’était évident pour moi de choisir ces études-là.

Noémi : En stage de troisième chez Ligne Roset et Cinna, leurs canapés m’ont fascinée et cela a suscité mon intérêt pour le Design. Dès lors, j’ai visité des écoles où l’on m’a dit que la partie dessin n’était pas forcément la plus importante ! Tant mieux car ce n’était pas mon fort, cependant je rêvais de faire des objets qui marchent bien et qui répondent aux besoins des gens. 

Marion : Initialement, j’étais partie sur une branche généraliste : beaucoup d’histoire des arts et des médias. Rapidement, je me suis aperçue que je préférais tout ce qui était plus visuel et concret, alors j’ai pris la passerelle du design graphique !   

3. Si vous n’aviez pas choisi initialement le parcours qui correspond à votre métier actuel : pourquoi ? 

Noémi : J’ai eu la chance de faire mon stage de fin d’études en Chine, en décoration d’intérieur. J’ai longtemps hésité à continuer sur ce domaine, ou à choisir le besoin utilisateur. Comme ce qui m’intéresse fondamentalement c’est de créer des produits qui marchent vraiment, j’ai repris un mastère à Audencia Nantes en Marketing Design et Création, un master qui croise les méthodes des sciences sociales, du design, et du marketing pour l’innovation.

4. Si vous avez fait une réorientation, comment cela s’est-il passé ? 

Annabelle : J’ai eu un choix à faire à un moment donné de ma carrière professionnelle : chargée de communication ou design d’interfaces. Deux opportunités très différentes. J’ai fini par choisir le design car c’est ma passion première et la structure qui me proposait le poste avait une vraie équipe Design. J’allais donc être accompagnée, bénéficier de formations et pouvoir monter les échelons. Je suis ravie de voir que j’ai choisi la bonne voie car j’aime mon métier.

Noémi : Quand j’ai commencé à la SNCF, j’ai travaillé à la direction des gares (information et signalétique) et dans les projets que l’on menait, nous avions une approche basée principalement sur les connaissances d’experts. Je voulais baser mes réflexions plus directement sur les besoins utilisateurs, j’ai donc changé d’équipe pour me diriger vers un environnement qui me correspondait davantage : le programme Expérience & Cognition. Ce programme est chargé de l’étude des ressentis humains, à la fois pour les voyageurs et pour les employés SNCF. Oui ça existe vraiment !

Marion : Lors d’une expérience dans la communication globale, j’avais dans mes missions une petite partie design : c’est ce qui finalement me plaisait le plus. Sortie d’école, je suis devenue Directrice Artistique dans le prêt-à-porter, métier où je produisais beaucoup de campagnes marketing pour vendre les produits. Ce qui me manquait c'était le besoin utilisateur, faire du beau pour vendre, certes, mais du design utile et fonctionnel avant tout !

5. Comment êtes-vous arrivées chez Ippon ? Pouvez-vous nous parler de votre expérience ?

Annabelle : J’ai été cooptée par un Ippon avec qui je travaillais dans notre ancienne agence, il m’a proposé de rejoindre l'entreprise. Tout d’abord, j’ai commencé par de l’assistance au niveau des appels d'offres pour me familiariser avec les supports sur lesquels on travaille. 

En régie dans une grande enseigne de bricolage, j’ai travaillé sur un projet de configurateurs. En effet, les équipes refont les configurateurs qui sont adressés aux commerciaux et au personnel de vente dans les magasins. A terme, ils doivent être accessibles au grand public également, c’est une plateforme multi-utilisateurs. 

Noémi : Je suis arrivée en octobre, en ayant répondu à une annonce LinkedIn. J’ai eu envie de découvrir d’autres contextes que celui de la SNCF, et je me suis dit qu’un cabinet de conseil me permettrait de découvrir différents environnements et secteurs. Comme je n’étais pas familière avec l’univers du conseil, j’ai commencé par une phase de montée en compétences au travers d’un projet autour de la plateforme Black Belt : découvrir les outils, créer des interfaces, utiliser des logiciels spécifiques…

Puis, j’ai commencé à animer des ateliers et mener des tests utilisateurs chez des clients (test d’application Spliiit, entretiens utilisateurs dans une autre entreprise…). Actuellement, je travaille sur un portail client, avec des ateliers, des entretiens utilisateurs, le design UX et UI.

Je viens de finir un projet avec Agregio : un discovery portail client, avec un atelier de personae et comprendre quelles features ils veulent mettre en place (mission en binôme avec Dorian Hu de Paris).  

Marion : Étant chez l’annonceur depuis quelques années, j’avais envie de nouveauté et d’aller en agence, et Annabelle, que je connaissais de mon Master venait de partager une annonce de l’agence de Lille. Dès lors, je l’ai contactée pour échanger et elle m’a coopté ! A l’instar de Noémi, j’ai commencé sur BlackBelt pour me faire la main. J’ai eu récemment l’occasion de travailler sur un projet pour Axa Climate, et j’interviens actuellement dans une grande enseigne de bricolage avec Thomas Jubin (suite du projet d’Annabelle sur les configurateurs). Le fait de pouvoir changer de clients, de missions et de projets me conforte dans l’idée que je suis contente d’avoir intégré un cabinet de conseil.

6. Comment vous sentez-vous chez Ippon, comment s’est passée votre intégration ?

Annabelle : J’ai appris que j’attendais un heureux événement très peu de temps après mon arrivée. J’ai eu peur de devoir le dire, cependant je n’ai eu aucun reproche, tout le monde était content pour moi, je me suis sentie entourée de bienveillance. J’ai eu l'occasion de voir mes collègues Ippons pendant mon congé maternité, notamment pendant la soirée de Noël et quand je me baladais en ville il m’est arrivé de passer les voir, ce qui fait que je n'appréhendais pas du tout mon retour !

Noémi : J’ai eu la chance de faire mon intégration en présentiel, et, avec le repas de l’équipe de Lille qui est tombé le jour de mon arrivée, ça m'a tout de suite permis de rencontrer du monde. J’étais cependant la seule de l’équipe design sur place, mais l’équipe de Lille m’a très bien intégrée !

Marion : Arrivée en décembre, le covid avait repris, Noémi et Emmanuelle m’ont bien accueillie ! Cette période a été spéciale pour la practice design, notamment avec des départs dans l’équipe à ce moment-là. Heureusement, l’équipe de Lille m’avait intégré en amont de mon arrivée, ce qui m’a permis d’arriver détendue pour mon premier jour et de connaître des visages. 

7. Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui veulent se lancer dans le design ? 

Annabelle : Ne pas forcément penser au cursus un peu standard ! Lorsqu’on est jeune et qu’on ne sait pas ce qu’on veut faire après le bac, il faut se renseigner et regarder plus loin que ce qu’on peut nous conseiller de prime abord. Pour ma part, mon cursus n’était pas très mis en avant, et on ne parlait pas forcément d’UI/UX quand j’étais en études. Maintenant, c’est le métier que je fais. 

Noémi : On apprend beaucoup en faisant ! Choisir le design permet de s’adapter à différents domaines, grâce aux grandes méthodes qu’on a appris à appliquer.

Marion : Tous les chemins mènent à Rome et peu importe le cursus et la formation, c’est d’ailleurs la moralité de ton interview héhé ! Le tout c’est d’avoir envie, et c’est souvent en pratiquant que l’on sait ce que l’on veut faire ou pas.